Tout le miel est fini
Badiou
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Si la Sardaigne est une terre où, comme le dit Carlo Levi, quelques minutes suffisent pour voyager à travers des dizaines de siècles, si un élément obstinément archaïque affleure de sa nature et de son quotidien, en elle cohabitent une apparente immobilité hors du temps et les bouleversements les plus profonds de l’histoire du XXe siècle.


Bergers, paysans, ouvriers, intellectuels, bourgeois, clercs, fonctionnaires, ce sont autant de mondes proches et séparés, entre frictions marginales et déplacements, dans une période instable, active, où la fixité compacte de la coutume s’est brisée, et différents modes d’existence se trouvent côte à côte, comme juxtaposés, si bien qu’à un visiteur pressé, immergé dans ces présences et ces distances, il peut arriver de se sentir, ou de s’imaginer, comme le fragment incohérent, parmi d’autres, d’une vie où des temps extraordinairement lointains semblent s’écouler ensemble sous le même soleil, sous le même regard noir des animaux.

 


Carlo Levi (1902-1975)
l’auteur du Christ s’est arrêté à Eboli est l’un des écrivains les plus importants de l’Italie du XXe siècle. Après Les mots sont des pierres, voyages en Sicile (Nous, 2015), Tout le miel est fini — son dernier récit de voyage, jusqu’ici inédit en français — est un puissant portrait de « l’île des Sardes », où Carlo Levi continue de nous faire partager son regard aigu et passionné sur la « question méridionale ».

 


 

Tout le miel est fini
Voyages en Sardaigne

Carlo Levi

Traduit de l’italien par
Francis Pascal, Benoît Casas et Patrizia Atzei
Collection VIA
144 pages
Paru en 2017
16 euros
ISBN : 978-2-370840-39-4

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