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Lorsque Maupassant visitait la Sicile en 1890, il se disait étranger et n’en avait pas honte. L’étranger passe, il vient de l’extérieur et s’en retourne là-bas. Il passe sans laisser de traces, tout comme le voyageur, légèrement, il traverse, et sa manière de le faire doit avoir du style. Être étranger est un art, être touriste est un état, une manière d’encombrer les lieux sans y être vraiment : « Le tourisme consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux dans des lieux qui seraient mieux sans eux. » Tandis que le sel du voyage est cette approche fervente et solitaire de l’espace où l’on se trouve, qu’il s’agisse de l’ici ou de l’ailleurs. Étranger, c’est la disposition d’esprit la plus proche du réel pour nous autres, humains, toujours extérieurs, toujours passants momentanés, en route pour je ne sais quelle destination fatale, sachant qu’à tout moment peut se produire une rencontre et qu’alors nous serons bouleversés, mais qu’il faut être prêts.
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Du volcan au chaos |
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