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Transport vers l’été semble présenter la poésie comme une agence de voyages spécialisée dans les destinations paradisiaques. Wallace Stevens a pourtant déclaré que la belle saison promise par le titre de son livre était pour lui simplement le monde tel qu’il est. On en conclura que la vie réelle, selon Wallace Stevens, pourrait être quelque chose d’aussi délicieux qu’un séjour aux Baléares, à condition d’être transfigurée par la poésie. Les poèmes de Transport vers l’été déclinent ce paradoxe sur un ton mystérieux et magistral que réchauffe la jouissance des visions. La dernière partie du livre, Notes pour une Fiction Suprême, ébauche la définition méthodique d’un art qui écrirait l’histoire humaine « en beau langage sans une goutte de sang » — et nul doute que Wallace Stevens regardait à ce titre cette proposition comme le manifeste de son œuvre.


Soldat, il existe une guerre entre l’esprit
Et le ciel, entre le jour, la nuit et la pensée. C’est
pourquoi le poète est toujours dans le soleil


 

Wallace Stevens (1879-1955) peut prétendre, en France, au titre de plus grand poète méconnu de langue anglaise. Souvent considéré comme le centre de son œuvre, Transport vers l’été restait son seul livre non traduit en français.

 


 

Transport vers l’été
Wallace Stevens

Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Alexandre Prieux
Collection Now
208 pages
Paru en 2020
22 euros
ISBN : 978-2-370840-75-2

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